Les critères de variation du prix
Evalué entre 300 et 3000 euros en moyenne, le prix d’une VMC peut varier dans de grandes proportions en fonction de différents facteurs.
Cette fourchette de prix dépendra également de la nature de l’installation : à titre individuel pour un copropriétaire ou de façon collective pour l’ensemble de la copropriété ? Outre les économies liées à l’achat de bouches d’aération en plus grand nombre, une installation collective permet d’amortir les coûts fixes liés au raccordement du système d’aération aux conduites existantes ou à leur création.
La configuration des lieux
- La surface à ventiler : plus la surface sera importante et plus la ventilation devra être performante. Le nombre d’entrées d’air et de bouches d’extraction sera également plus élevé.
- La présence de conduites : Des conduites existent-elles déjà ? Et si elles sont présentes, sont-elles exploitables pour la VMC ? Les réponses à ces questions jouent un rôle essentiel sur le prix d’installation de la VMC et le choix du matériel.
- L’existence de locaux humides : plus les locaux seront sujets à la condensation et à l’humidité, plus la solution à mettre en place devra être performante et onéreuse.
Le type d’installation
- Dans le neuf ou en rénovation : il sera plus facile d’installer un système de VMC dans un bâtiment neuf, en prévoyant dès le départ les conduits et gaines nécessaires à son fonctionnement, qu’en rénovation où il faudra faire avec l’existant. Soit des conduits existent déjà, par exemple d’anciens conduits de fumée, et peuvent être utilisés, ce qui diminuera le coût de l’installation, soit il faut en rajouter, ce qui peut entraîner des travaux importants, voire impossibles, et en ce cas la nécessité de revoir le type de matériel à utiliser en fonction de cette nouvelle contrainte.
- Le nombre de lots à équiper : le coût total sera plus important dans une grande copropriété mais des économies d’échelle pourront être réalisées justement grâce à l’achat en nombre de VMC.
Les différents types de VMC
Il existe divers modèles de VMC qui correspondent à des besoins différents.
- La VMC simple flux permet un renouvellement simple et automatique de l’air en continu mais ne tient pas compte de l’hygrométrie intérieure et reste gourmande en électricité. Il s‘agit toutefois du modèle le moins cher : 300 euros dans le neuf à 700 euros en rénovation, pose comprise.
- La VMC simple flux hygroréglable possède les mêmes atouts que la VMC simple, avec en plus des bouches d’extraction hygroréglables (VMC hygro A) et parfois des entrées d’air qui le sont aussi (VMC hygro B). Son prix varie dans une foruchette assez vaste de 500 à 1500 euros.
- La VMC double flux propose un double réseau de ventilation en entrée et en sortie. Plus énergivore, elle est également plus onéreuse qu’une vetilation simple flux :de 2000 à 4000 euros en moyenne.
- La VMR ou Ventilation mécanique répartie : elle fonctionne sur le principe de la VMC simple flux mais horizontalement, de façon autonome et permanente pour extraire l'air dans les pièces de service telles que la cuisine, la salle de bains ou les toilettes. C’est une solution économique utilisée en rénovation dont le prix moyen se situe autour de 600 euros.
- La VMI ou Ventilation mécanique par insufflation : elle insuffle de l’air préalablement filtré et chauffé, l’évacuation de l’air vicié se faisant naturellement sous la pression de l’air insufflé. Cette solution est idéale en rénovation pour les locaux souffrant de condensation et d’humidité. Très efficace, elle est aussi très onéreuse et nécessite un budget de 3000 euros en moyenne.
- La VMP ou ventilation mécanique ponctuelle : elle répond à l’obligation de ventilation à laquelle doivent se conformer les immeubles anciens sans nécessiter de placer de conduite ou de dissimuler de gaine. En effet, la VMP est un aérateur individuel ne fonctionnant que dans un seul logement. Peu onéreuse, avec un prix moyen de 150 à 200 euros, elle nécessite l’installation d’une arrivée d’air pour renouveler l’air extrait.
L’entretien de la VMC
Le prix d’une VMC est aussi celui de son entretien. Celui-ci doit être réalisé au moins une fois par an et comprendre la vérification des caissons d’extraction, des ventilateurs, des bouches et des entrées d’air. Le prix de l’entretien est estimé de 150 à 200 euros par caisson.
Un contrôle général de l’installation est également préconisé tous les 5 ans et un nettoyage des gaines, bouches, entrées d’air et ventilateur tous les 3 ans.
Les colonnes et conduits doivent également être périodiquement ramonés ; le coût du ramonage se situe entre 120 et 350 euros, par colonne, selon la hauteur de celle-ci.