Eclairage extérieur en copropriété : les solutions

La voie de circulation ou la voie piétonne menant à la copropriété peut appartenir au terrain englobant la copropriété qui peut, d’ailleurs, se composer de plusieurs immeubles résidentiels entourés par un parc et un grillage. Dans ce cas-là, il ne s’agit pas de voies publiques et les voies d’accès ne sont pas du domaine public. Il n’appartient donc pas à la mairie de s’en occuper, mais bel et bien à la copropriété.

Eclairage extérieur en copropriété : les solutions
Eclairage extérieur en copropriété : les solutions

L’éclairage extérieur d’une copropriété

Pour des raisons de sécurité et de confort, l’éclairage extérieur à la copropriété doit être réfléchi et entretenu. Indispensable pour trouver ses clés ou rentrer son code à l’entrée de l’immeuble, il permet aussi de sécuriser les résidents et les visiteurs qui auront ainsi moins de risque de trébucher ou de faire de mauvaises rencontres.

Encore faut-il que les chemins menant à la copropriété soit, eux-aussi, bien éclairés. Tout comme le parking, s’il est extérieur, et l’abri sous lequel les vélos sont rangés, si celui-ci est seulement couvert.

 


La législation en vigueur

Voici ce qu’impose l’arrêté du 1er Août 2006 en termes d’éclairage extérieur pour les copropriétés : “La qualité de l’éclairage, artificiel ou naturel, des circulations communes intérieures et extérieures doit être telle que l’ensemble du cheminement est traité sans créer de gêne visuelle. Les parties du cheminement qui peuvent être source de perte d’équilibre, les dispositifs d’accès et les informations fournies par la signalétique font l’objet d’une qualité d’éclairage renforcée.”

 

Les parties communes extérieures concernées

Extrait de l’article 1, les modalités citées ci-dessus sont complétées dans l’article 2 par une liste des éléments caractérisés par ce cheminement extérieur. Doivent donc être éclairés : les escaliers extérieurs, les coursives, le parking ou les places de stationnement, les voies piétonnes menant à la copropriété, ainsi que les locaux communs non couverts.

 

Les normes d’éclairage en extérieur

L’article 2 de l’arrêté du 1er Août 2006 précise également la puissance minimum obligatoire pour tous ces espaces extérieures. Elle est de 20 lux. Ce qui doit permettre un bon éclairage sans éblouissement, sécurisant les allers et venues nocturnes des copropriétaires.

En effet, pour dernière indication : cet éclairage ne doit pas éblouir les piétons et ne doit pas non plus se refléter sur d’éventuels panneaux de signalisation.

 


Quel types d’ampoules

Si les ampoules à incandescence ne sont déjà plus sur le marché, les ampoules halogènes vont prochainement les suivre en septembre 2018. Elles sont, en effet, bien trop énergivores. Les ampoules fluocompactes et les LEDs sont donc vos seules possibilités.

Si, en matière de prix, les LEDs sont plus élevées, en termes de consommation et de durée de vie, elles sont, de loin, bien plus performantes.

En effet, si la durée de vie d’une ampoule fluocompacte ne dépasse pas 10 000 heures, les LEDs, quant à elles, peuvent durer de 20 000 à 40 000 heures, ce qui permet dans certains cas de ne les changer que tous les 20 ou 25 ans.

 

Eclairage au sol

Il existe plusieurs possibilités d'éclairage au sol à l’extérieur d’une copropriété, elles sont d’ailleurs équipées de plus en plus massivement de LEDs, pouvant tenir jusqu’à 50 000 heures pour certaines. Ces systèmes viennent alors délimiter le chemin de manière efficace et les piétons nocturnes ne peuvent s’y méprendre.

Les solutions à installer sont les suivantes :

  • des spots encastrables ;
  • des bornes d’éclairage ou autres systèmes d’éclairage sur pied d’une hauteur de 50 à 100 cm en moyenne (système d’éclairage efficace et valorisation des allées menant à la résidence) ;
  • des projecteurs de lumière (placés au sol, ils doivent être orientés dans une position qui n'éblouit pas les passants) ;
  • des balises solaires sur pique (sans câble, éclairage à 360°, délimitation autonome, absence de consommation énergétique).

Les trois premiers nécessitent toutefois un raccord électrique sauf s’ils sont solaires.

Simple solution de balisage des voies de circulations piétonnières ou pour une réelle valorisation de l’aspect extérieur de la résidence, il existe un très grand nombre de solutions d’éclairage extérieur en copropriétés : du simple pratico-pratique à l’éclairage efficace et design.

 


Éclairage en hauteur

En termes d’éclairage public, les lampadaires étaient jusqu’à maintenant généralement équipés d’ampoule sodium haute pression générant une lumière jaune ou d’ampoule au mercure si la lumière est blanche.

S’il s’agit de l’éclairage haut le plus commun dans les rues, une copropriété a plus de solutions à sa disposition :

  • des projecteurs peuvent être accrochés aux façades (près de l’entrée notamment) ;
  • il en va de même pour des spots surplombant le chemin longeant les façades de l’immeuble par exemple.

Dans tous les cas, ce sont les LEDs qui nécessitent le moins de maintenance et auront la plus longue durée de vie.

 

Changer les têtes de lampadaires

Pour améliorer l’éclairage des abords de la résidence, il est possible de procéder aux changements des têtes de lampadaires environnantes, que celles-ci soient en panne, ne soient pas assez puissantes ou éblouissent les passants.

 

Un éclairage par LEDs

Pour l’extérieur d’une copropriété, ils sont donc une possibilité plus qu’envisageable. En effet, la répartition lumineuse peut être configurée en fonction des besoins et les lampadaires LEDs peuvent même être installés avec un système modulaire qui permet de modifier l’intensité de la lumière selon les besoins.

 

Éviter les éblouissements

Puisqu’un lampadaire offre généralement une forte luminosité et éclaire un chemin piéton ou une route de manière efficace, celui-ci doit être installé suffisamment haut pour ne pas éblouir.

 

Installation

Les luminaires extérieurs peuvent être installés en tête de mât d’éclairage, sur le flanc du mât ou sur une console d’éclairage.

Pour faire des économies d’énergies, il est fortement conseillé de changer les anciennes ampoules sodium et mercure des têtes de lampadaires par des LEDs. Elles permettent en effet de faire 75 % d’économies en termes de factures d’électricité.

 


Les charges communes

Si l’éclairage est un sujet de discussion important en assemblée générale, c’est aussi parce qu’il fait partie des charges communes dont les copropriétaires se partagent les frais. Parties privatives et parties communes comprises, l’éclairage représente parfois, à lui seul, jusqu’à 30 % de l’ensemble des consommations du bâtiment.

 

Le détecteur de présence en complément

Pour un éclairage extérieur, il est possible de prévoir une extinction sur une certaine plage horaire ou d’installer un système de détection de mouvement qui permet une activation automatique de l’éclairage lorsque la présence d’une personne est détectée. Ainsi, l’éclairage est optimisé.

 

Un détecteur crépusculaire est également indispensable pour que les ampoules ne s’allument et ne s’éteignent pas à la même heure tout au long de l’année.

Un système de temporisation de la durée de fonctionnement des éclairages peut également être mis en place. Il permet que l’extinction de l’éclairage ne soit pas brutale mais progressive. C’est une manière efficace de prévenir une personne encore présente sur les lieux que l’éclairage va bientôt s’éteindre. Sachant que les détecteurs de présence doivent se chevaucher pour plus d'efficacité, cela permet d’éviter qu’une personne ne se retrouve dans le noir.

Un détecteur de présence convient parfaitement bien avec un éclairage à LEDs puisqu’il s’agit d’ampoules particulièrement performantes en cas de cycles de commutation répétés.

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